Login

Libération de José Bové Une décision qui "marque une rupture" (Attac)

PARIS, 2 août (AFP) - Le président de l'association altermondialiste Attac Jacques Nikonoff a estimé que "la justice a fait ce que Jacques Chirac n'a pas fait" et jugé que la décision de justice, qui a permis la libération de José Bové, "marque une rupture" pour le militantisme.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Nous nous réjouissons du fait que José Bové sorte de prison, ça n'est que justice. Le président de la République, pour des raisons politiques et même politiciennes, a refusé de gracier José Bové. La justice a fait ce que Jacques Chirac n'a pas fait. C'est excellent", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Jacques Chirac a fait une grossière erreur politique. Il devrait méditer la situation qui vient d'être créée", a-t-il poursuivi.

"Plus généralement, cette décision devrait trouver des suites pour tous les autres militants associatifs ou syndicaux qui sont poursuivis pour des motifs mineurs par rapport aux sanctions dont ils sont frappés. Cette décision de justice est très importante, elle marque une rupture", a jugé M. Nikonoff.

Selon lui, "cela conforte la justesse de la lutte que nous menons contre les les dangers que représentent les OGM, pour la qualité de l'alimentation. La population, qui déjà majoritairement soutient cette lutte - tous les sondages le montrent - ne peut qu'être confortée dans son opinion", a-t-il commenté.

Le leader de la Confédération paysanne José Bové fait partie du collège des membres fondateurs d'Attac.


A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement